Il est difficile de fixer la date exacte de la première extraction d’huile essentielle mais chose certaine est que, depuis des siècles, les aromates et les résines ont été utilisés lors des cérémonies religieuses, les sacrifices et pour embaumer les défunts.
Les témoignages les plus anciens concernant l’obtention de produits naturels sont contenus dans les livres sanscrits des Ayurvedas.
Les Hindous connaissaient la fermentation, en tiraient des produits par distillation comme les essences de calamus et d’andropogon. Mais il s’agissait de solutions alcooliques : les premières distillations ont servi à obtenir de l’alcool à partir d’un vin, de l’esprit à partir de miel fermenté.
Dans l’Égypte antique, les huiles essentielles servaient à la conservation de momies grâce à leurs propriétés antiseptiques.
Les Arabes, experts en « Alchémie », médecine et eaux de sources naturelles, ont inventé, au Haut Moyen-Age, le serpentin permettant de perfectionner la réfrigération du produit distillé.
Au XVIème, Giovanni Battista della Porta écrit le livre « De Distillatione » où il fait la distinction des huiles grasses, des huiles essentielles et la manière de séparer les essences des eaux distillées aromatiques.
Ce n’est que vers 1970-1980, que certains médecins se spécialisent en phytothérapie et en aromathérapie - le Dr Jean Valnet signe le premier traité en 1976 - et prescrivent des préparations magistrales à base d’huiles essentielles telles que gélules, suppositoires, ovules, sirops, pommades, gels, crèmes, huiles de massage et gouttes en traitement, un ensemble thérapeutique capable de soulager voire de guérir. Encore faut-il respecter la posologie et la durée du traitement.